07
Aug
2023

La sablière de Couternon

Cela fait des mois, peut-être même plus d'un an, que je suis en contact avec Eric. Je ne sais plus laquelle de nos connaissances communes a permis le premier message, toujours est-il que j'entendais régulièrement parler de lui ; il a initié à la pose plusieurs des modèles que je côtoie, et le premier photographe est toujours mémorable pour un modèle.

Nous avons enfin pu nous rencontrer en juin dernier. Mon compagnon étant parti en Bretagne pour le Hellfest, j'étais exceptionnellement libre un dimanche. Coïncidence, Eric avait publié une annonce pour une séance photo ce weekend-là. Ayant tardé à la voir, et donc à y répondre, je pensais davantage lui renouveler mon intérêt que m'engager dans une séance improvisée, mais Eric m'a choisie.

Pour l'organisation, il m'a envoyé des images d'inspiration bohème et quelques mots clés. J'ai assez peu de vêtements clairs, mais j'avais une robe lacée en coton écru qui n'avais encore jamais servi en séance. Je l'avais achetée d'occasion sur Vinted, la vendeuse la décrivait comme une "robe de pirate". J'ai complété la tenue par un kimono fleuri, lui aussi d'occasion, ainsi qu'une couronne de fleurs séchée acquise pour la séance Louve.

Nous avons fonctionné de la manière qui me met le plus à l'aise lorsque je suis modèle : Eric me proposait un itinéraire, des décors et de premières idées de poses, je proposais des détours et des variations en retour. Alors que nous sortions de la sablière, j'ai vu un arbre couvert de lierre à l'ombre, et Eric a accepté de tenter quelques portraits d'inspiration elfique. Puis sur le chemin vers le champ de blé, j'ai cueilli quelques fleurs sauvages.

Ce que je retiens en premier d'Eric pour cette rencontre, c'est sa générosité. Chaque instant a été un moment de partage, à commencer par la découverte de la sablière de Couternon. Nous avons échangé nos points de vue sur la photographie, sur la technique et la démarche artistique, sur la partie humaine aussi, en particulier la pédagogie.

Sur tous les charmants spots qu'offraient la sablière et ses alentours, mon préféré a été le champ de blé. Cela peut sembler curieux car c'était le plus exposé à la chaleur et que nous étions trop loin l'un de l'autre pour communiquer oralement, mais c'est là que je me suis le plus lâchée.

Je suis pleine de gratitude pour cette jolie journée, et les nombreux clichés pour m'en souvenir.

Photographe : Eric Monnier

18
Jun
2023

Lyathara

J'ai repris contact avec Carole à un moment où elle repostait d'anciennes photos d'Yichun et moi. Et spontanément, elle m'a proposé de venir me voir à Dijon. Nous avons fait une petite photo au passage, et cet article est l'occasion pour moi de faire une petite rétrospective des collaborations qui ont ponctué notre lien... qui commence lors de notre rencontre en 2012.

Carole avait alors pour pseudonyme Lyathara. C'était une photographe qui m'intimidait alors que j'étais encore modèle débutante... et c'est elle qui m'a proposé une première "vraie" séance lorsque je me suis coupé les cheveux.

Puis elle m'a proposé une séance en duo avec mon amie Yichun, inspirée du film "Les filles du botaniste". Comme le soulignent discrètement les bandes noires qui les encadrent, ses photos ont vocation à évoquer des scènes de cinéma.

Notre séance suivante était encore un duo, l'occasion pour moi de rencontrer Inès Kozic qui a été un énorme coup de cœur.

Puis enfin, après ces rôles androgynes, elle a souhaité exploiter ma féminité pour nos dernières séances ensemble.

A Dijon, nous avons choisi ma "robe guerrière" et je lui ai proposé une balade au Jardin de l'Arquebuse, dont voici un recadrage.

Photographe : Carole Comtet

03
May
2023

Les difficultés du contre-jour

Le jour où Marilyne m'a fait découvrir le jardin japonais de Dijon, j'ai pris mon boîtier avec moi, imaginant faire quelques photos récréatives avec ma petite rousse préférée. Je lui ai proposé une robe crème rarement portée de mon côté, car un peu haute pour mon long buste.
Nous avons d'abord fait les photos de Marilyne, puis les miennes après un interlude madeleines.

J'ai ainsi pu bénéficier d'une lumière plus rasante, avec un effet presque irréel sur les fleurs de cerisier, que Marilyne m'a envié. Cependant je ne suis pas parvenue à quelque chose de satisfaisant au moment du traitement, les branches contrastant trop avec l'iridescence des pétales en contre-jour, le décor volait la vedette aux jolis jeux de mains de ma modèle. Je lui ai donné les photos brutes au cas où, nous verrons s'il en sort quelque chose de son côté...
Je suis en revanche ravie de ces portraits simples devant un buisson fleuri, qui pour moi représentent bien ce que je vois en la qualité d'artiste de Marilyne : une tranquillité chaleureuse dans la lumière, accompagnée d'une ardeur incandescente dans l'ombre ; une imagination fourmillante nourrissant sa créativité mais aussi ses doutes, alternant avec son goût pour l'aventure et son sourire rassurant au passage à l'acte.

L'autre petit défi technique de ce jour-là, que j'ai réussi cette fois-ci, a été de faire une photo dans les parties exposées au soleil, donc l'éclairage naturel était... brutal. Nous avons tiré parti de la capeline de Marilyne.

Ce sont les dernières photos que j'ai pu faire avec mon 6D... L'usure de mon matériel accélérée par Espace Pose me met aujourd'hui face à des considérations lucratives, j'en parlerai lorsque leur concrétisation aura dépassé les étapes administratives.

Modèle : Marilye Dugé

30
Apr
2023

Le réflecteur concave

J'ai rencontré Olivier dans son studio maison près de Chalon-sur-Saône.

Olivier suivait mes travaux de modèles ainsi que le compte Espace Pose sur Instagram, et m'a contactée spontanément suite à un sondage pour me proposer une collaboration, en me proposant gentiment de venir me chercher à la gare de Chalon.

Pour cette première séance ensemble, nous nous sommes mis d'accord pour du portrait. Simple au premier abord... mais c'était l'occasion pour Olivier de tester du matériel. Tout d'abord, un gigantesque réflecteur concave, placé sous le visage pour créer un effet très doux sur la peau.

Nous avons également tenté l'exposition multiple pour un résultat graphique qui rappelle les divinités indoues, mais nous n'avons finalement pas gardé ces clichés dans la sélection finale. Et enfin, nous avons terminé les tests techniques par un éclairage au snoot, avec des gélatines.

Photographe : Olivier B.

14
Apr
2023

Au jardin japonais

J'ai dit un jour à Marilyne que je n'avais jamais vu le jardin japonais de Dijon, dont tout le monde narrait la mignonnerie et le romantisme.

Et puis, ayant un mercredi vide dans son emploi du temps, elle m'a proposé de m'y emmener. Entre-temps, nous y avons vu l'opportunité de faire quelques photos... évidemment.

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Marilyne lance actuellement ses offres de printemps et a eu l'idée d'associer une robe blanche à un corset, qu'elle avait confectionné pour un thème Marie-Antoinette burlesque.

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On m'avait prévenue que ce jardin était petit, mais pour un endroit dont on fait vite le tour, je l'ai trouvé très riche en couleurs et varié en spots photographiques. Il n'est malheureusement pas accessible en transports en commun, cela me donne une raison supplémentaire d'obtenir mon permis de conduire.

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Photos, MUA : Marilyne Dugé

07
Apr
2023

Portraits de rencontre : Ludivine

Ludivine a bravé les gaz d'une manifestation à côté du studio pour nous rencontrer.

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J'avais repéré son minois sur des photos vaporeuses de Marilyne, mais je n'avais pas osé la contacter. Et notre rencontre a pu avoir lieu sur... un malentendu. En effet, j'avais publié une annonce où j'indiquais que je recherchais des modèles pour Espace Pose, avec un sondage interactif pour les personnes intéressées, je contactais ensuite les personnes qui avaient coché une réponse. Malgré le terme "recherche", Ludivine a cru qu'il s'agissait d'une manipulation où de l'argent lui serait demandé plus tard. Heureusement pour nous, elle a coché une réponse par erreur, et nous avons levé notre confusion mutuelle par message ensuite.

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Cette anecdote en est une de plus que j'entends sur les pratiques désastreuses de certains photographes professionnels, qui détournent le sens des mots et induisent leurs clients en erreur par l'utilisation d'un vocabulaire spécifique aux collaborations. Et tout le monde y perd, puisque les modèles finissent par imaginer des pièges dans les propositions des gens comme moi, tandis que l'image générale des prestataires pâtit de la réputation des quelques fourbes sus-cités.

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Modèle : Ludivine Vieux

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