Débuts au stylet
En septembre dernier, pendant notre voyage de noces, j'ai fait part à mon mari de mon désir de développer un nouveau savoir-faire : le dessin numérique. Je venais de consacrer un semestre à me former au copywriting, je souhaitais enchaîner avec une discipline offrant plus de liberté artistique.
J'y voyais de surcroît l'opportunité de compléter mes offres de services dans le web avec des compétences supplémentaires liées à l'identité visuelle, comme la création de visuels, de polices, de logos...
J'ai investi dans la tablette Wacom dont je rêvais depuis des années, j'ai installé Krita sur le conseil de ma cousine graphiste, et je me suis lancée avec un objectif qui me semblait raisonnable : un dessin par jour.
Comme lorsque j'avais débuté la photographie, j'avais tendance à comparer le résultat obtenu à celui que j'avais fantasmé, et à déprimer de l'écart entre les deux. Néanmoins, ma frustration a été bien plus forte en partant avec un niveau correct en dessin qu'en partant de zéro dans la photographie : naïvement, j'avais imaginé que ce serait "comme en vrai, avec le Ctrl+Z en plus". En plus de la découverte de la multitude d'outils, j'ai submergée par la différence de sensations avec le papier, et au bout de deux semaines, je ne supportais plus la médiocrité de mes tentatives.
J'y suis revenue quelques mois plus tard, au deuxième trimestre de ma grossesse, en décidant cette fois de ne plus chercher à produire des tableaux entiers mais de me concentrer sur des objectifs intermédiaires. Le premier était de développer un coup de stylet plus précis pour simplement dessiner des contours sans trembler... Et j'ai aujourd'hui la satisfaction d'y être parvenue avec ce petit croquis de Kriss de Valnor.