15
Nov
2023

Pierreclos

Toujours sur le thème du mariage, je peux désormais vous présenter l'edito shooté en mai dernier, enfin paru sur le blog de La Sœur de la Mariée. Je remercie chaudement Marion, la wedding planneuse à l'origine de ce joli projet, qui m'a contactée pour ce qui a été un de mes jobs préférés de l'année !

Ce n'était pas mon premier edito mariage, mais c'était la première fois qu'on me le proposait en duo avec un homme... qu'il a fallu recruter également, puisque mon cher et tendre ne souhaitait pas être de la partie. Le "marié" m'a été proposé par Ludivine : il s'agit de Nathan, l'homme qui partage sa vie, et je les remercie tous les deux pour leur confiance.

Marion m'a expliqué qu'elle organisait un edito par an pour sa communication, et que cette année, elle profitait de son retour en Bourgogne pour choisir des partenaires dans la région. Et moi, j'aime qu'on valorise le patrimoine et les artisans locaux.

Nathan m'a spontanément proposé de m'emmener en covoiturage au Château de Pierreclos, le lieu de la séance. C'était une excellente initiative pour nous permettre de faire connaissance avant de jouer les amoureux, en plus de rendre le trajet bien plus agréable que si je m'étais rendue là-bas seul par le train.

Une de nos principales difficultés pour poser, était d'être maintenus dans le flou total avec une vraie photographe de mariage, habituée à laisser ses mariés interagir naturellement avec un boîtier en silencieux. Nous n'avions jamais aucune idée de quoi faire et quand bouger, nous nous sommes donc synchronisés entre nous en improvisant, avec quelques blagues pour nous détendre et nous faire mutuellement rire. Ma foi, je trouve que nous nous en sommes bien sortis pour un couple encore totalement inconnu la veille...

J'ai eu quelques regrets concernant le maquillage, qui avait déjà coulé sous le soleil de plomb, lors de la première scène devant la chapelle. Je me suis éclipsée aux toilettes pour essuyer mes yeux, en veillant à garder la robe immaculée... et en réalisant que décidément, les talons aiguilles ce n'est pas pour moi.

En-dehors de ces quelques désagréments, cette séance a été un régal pour les yeux et un très beau moment de partage avec toutes les personnes présentes.

Il a été difficile de trier les photos reçues, j'espère que vous apprécierez autant que moi cette sélection !

Wedding planning & design : Marion - L'Amie des Mariés
Photographe : Ludivine Anton
Lieu : Château de Pierreclos
Fleuriste : Nature by Elys
Robe de mariée : Maison NCV
Papeterie : Atelier Onze Juillet
Boucles d’oreille : La Chambre Blanche
Alliances : Flore et Zephyr
Location Mobilier : La Bricole De LeenC Coiffure : Auguste Coiffure
Make up and Hair Artist : Sand Fauv
Co-modèle : Nathan Monin

12
Oct
2023

Le Château de Pouilly

Je peux enfin partager les clichés issus de cette séance d'il y a... presque un an déjà !

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Durant un mois, Thierry Delorme et Thierry Valentin ont photographié différents modèles dans différentes pièces du Château de Pouilly, avant le début des travaux, avec l'objectif que l'association Les Amis du Château de Pouilly expose 30 tirages au rez-de-chaussée une fois sa restauration finie.

Pour ma partie, j'ai imaginé et créé un personnage de femme endeuillée, qui revenait sur son ancien lieu d'habitation, à la recherche de souvenirs et de réconfort en y remettant un peu de vie. J'avais déjà deux robes qui me convenaient, et j'ai fait l'acquisition de bijoux et accessoires pour compléter. J'ai accordé d'autant plus de soin aux détails que cette occasion était unique : cet endroit ne pourra plus jamais être photographié dans son aspect délabré.

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En plus de la valorisation des lieux dans cet état éphémère, ce projet a demandé beaucoup d'organisation, de temps et d'énergie. Nous étions en novembre, autant vous dire que j'étais glacée jusqu'aux os... J'ai un grand respect pour l'investissement des photographes dans ces séances.

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Je posais le même jour pour Thierry Delorme qu'Inès pour Thierry Valentin. J'avais refusé de poser deux jours d'affilée, anticipant la fatigue exacerbée par la température ambiante, mais je suis revenue le lendemain pour épauler Inès, qui a courageusement enchaîné les deux jours avec les deux photographes. Ces journées étaient intenses, mais j'en garde un joyeux souvenir, qui finissait en beauté avec un petit dîner en tête-à-tête entre amies.

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En plus des mises en scène destinées à être exposées, Thierry m'a également proposé de profiter d'un magnifique mur rouge à l'étage pour quelques portraits plus épurés.

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Ce mélange de photo, d'urbex et de valorisation du patrimoine représentait pour moi un joli projet... jusqu'à ce que je découvre une clause dans l'autorisation que les modèles devaient signer pour l'utilisation de leur image. Une commercialisation des tirages qui n'avait jamais été mentionnée auparavant, qui fut l'occasion (désagréable) d'essayer de s'accorder sur les définitions des termes "collaboration" et "lucratif", en vain. Finalement, au bout d'une semaine de négociation, les tirages où je figurais ont simplement été retirés du catalogue de vente, comme je l'imaginais initialement. J'ai cependant donné l'autorisation d'utiliser mon image pour la commercialisation du catalogue papier contenant les 30 photos et leur légende.

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L'association des Amis du Château de Pouilly expose actuellement les tirages à l'Espace Beaudelaire. Hormis le fait que beaucoup de modèles exposées ne soient pas venues en personne, l'agressivité de certains membres de l'association, ainsi que le moment où Inès a réalisé que les tirages étaient à vendre, le vernissage était plutôt sympathique, et les tirages alignés dans cette salle circulaire faisaient leur effet.

Photographe : Thierry Delorme

04
Oct
2023

Balance

Il y a quelques semaines, Marilyne a entamé une série de visuels pour sa nouvelle prestation : les signes astrologiques.
J'ai été la seconde cobaye, après Chloé qui a incarné un magnifique Verseau. Marilyne m'a dit qu'elle voulait que je sois la Balance... sans savoir qu'elle était, de facto, mon signe.

Cette prise de vue a sans doute été une des plus fastidieuses que j'ai eues à faire en intérieur avec Marilyne. Sans compter les longs préparatifs pour la (douloureuse) coiffure, ainsi que pour le décor avec ses quelques kilos de coton, sur des draps, sur des coussins... je devais tenir mes poses sur ce sol particulièrement instable, en prenant garde à ce que rien ne s'effondre. Les plateaux de la balance ne m'aidaient pas vraiment, de par leur poids, et leur facilité déconcertante à se décrocher à tout moment.

Comme pour nos deux dernières séances ensemble, j'ai proposé à Marilyne de faire une nouvelle vidéo. Malheureusement pour cette fois-ci, au moment du derush et malgré une préparation intense comme pour les fois précédentes, le plan le plus important pour mon idée de mise en scène manquait d'esthétisme.

Ce premier échec est survenu en pleine période de surmenage. Pour une jolie symbolique, je voulais sortir cette vidéo où j'incarnais cette Balance le jour de mes 33 ans. J'étais, au même moment, préoccupée par le montage du tutoriel d'Espace Pose sur les mains, les retards administratifs pour le compte bancaire d'Espace Pose, le traitement des photos d'Espace Pose sur le personnage, l'organisation du premier apéro-photo d'Espace Pose, la recherche d'une modèle pour les prochaines photos d'inspiration d'Espace Pose... Et je n'arrivais plus à rien avancer, à la fois épuisée et retenue par ce goût d'inachevé.

Sur le moment, j'étais franchement déçue, et paralysée par tous ces tracas et frustrations qui se cumulaient.

Pour cette fois, le mieux était sans doute l'ennemi du bien. Pour débloquer cette situation, j'ai renoncé à l'idée parfaite que je souhaitais pour mon anniversaire, et décidé de recycler les autres plans de la séance Balance pour une vidéo backstage sans chichis et sans histoire sous-jacente, qui j'espère pourra servir davantage pour la communication de cette prestation. J'y ai apposé la musique "Proi" issue de l'OST de Zeus, Le Maître de l'Olympe.

Quant à mes 33 ans, je les ai fêtés auprès d'Inès et Marilyne à Osaka. C'était une belle soirée de retrouvailles, et l'occasion de réaliser que depuis mes 32 ans, j'avais fait un bon bout de chemin. Pour commencer, Espace Pose est devenu réalité ! Et j'ai tant progressé en montage vidéo.

Photographie, maquillage, coiffure et mise en scène : Marilyne Dugé
La vidéo est disponible sur YouTube pour un visionnage de meilleure qualité.

22
Aug
2023

Vague Hope

Il y a quelques semaines, ma chère Marilyne (oui, encore elle) a trouvé un vieil escabeau pour lequel elle imaginait diverses scénographies fleuries en extérieur, une femme perchée dessus portant une robe qui volait au vent. Elle m'a proposé d'incarner cette femme, j'ai dit oui (encore, évidemment), et là a commencé une recherche de lieu de son côté, et une nouvelle idée de vidéo du mien. Marilyne a de prime abord souhaité faire la séance dans un champ de fleurs, et j'ai spontanément pensé aux larmes lunaires d'Emile dans le jeu vidéo narratif numéro un dans mon cœur, NieR:Automata. J'ai alors proposé à Marilyne de faire cette fois une vidéo mi-backstage, mi-clip musical où je chanterais une reprise de Vague Hope (Cold Rain), une de mes chansons préférées de la bande-son, dont j'avais d'ailleurs déjà transcrit la partition l'hiver dernier. Marilyne m'a à nouveau accordé sa confiance et son aide, pour mon plus grand bonheur.

La recherche de lieu a constitué toute une péripétie pour Marilyne. En constatant que les tournesols étaient déjà tournés vers le sol sous le poids de leurs graines, elle a cherché des champs de lavande. Une fois passée la difficulté d'en trouver un, il semble que ce n'était plus la saison de la lavande non plus. Marilyne a alors suggéré qu'on retourne dans le coin de forêt où je l'avais assistée pour photographier Bibesia.
Le jour de la séance, le trajet avait ceci de notable que comme l'escabeau ne tenait pas dans le coffre, la voiture nous a gratifiées de bips infernaux tout le long de l'aller comme du retour.

Nous avons découvert surplace que l'un des spots initialement prévus avait été détruit par la tempête, que les ruisseaux étaient bien moins abondants que la dernière fois, et que le ciel s'assombrissait plus vite que nous l'imaginions. Nous avons rebroussé chemin, fait quelques vidéos de preview pour Marilyne sur un tronc d'arbre couvert de mousse, et enfin installé l'escabeau au milieu de l'eau, sous un puit de lumière repéré par Marilyne. Comme d'habitude, Marilyne s'est elle-même mise dans l'eau glaciale (il fait 34°C au moment où j'écris ces lignes, mais cet été a réellement été le plus frais et le plus gris que j'aie connu depuis des années) pour avoir le meilleur angle de vue possible. Son boîtier montant moins haut en ISO que le mien, nous avons d'abord fait ses photos sur l'escabeau, et la nuit commençait à tomber au moment de filmer.
Si j'avais déjà une idée précise des plans vidéo que je voulais, ma reprise de Vague Hope n'était pas encore enregistrée. J'ai donc chanté en playback sur la chanson originale, m'imposant ainsi la contrainte future de devoir chanter et jouer ma version exactement au même rythme.

Au moment de se changer et ranger les affaires pour rentrer, la forêt était plongée dans la pénombre mais les feuillages sous le puit de lumière verdoyaient. J'ai juste eu le temps de prendre LA photo, celle qui me servirait d'image couverture pour la vidéo. NieR:Automata se déroule dans un univers post-apocalyptique, où des androïdes tentent de reconquérir la Terre pour les derniers humains réfugiés sur la Lune. Beaucoup de scènes du jeu se déroulent dans un paysage sauvage, où la nature a repris ses droits en laissant quelques derniers vestiges de civilisation. Au-delà de l'esthétique des images et sa bande-son sublime, j'ai été bouleversée à plusieurs reprises en plongeant dans l'histoire de ce jeu où alternent espérance et désespoir.
Alors cette dernière image avant de quitter les lieux était comme un signe.

Après les photos et le tournage, j'ai repris assidûment l'exercice musical et ai préparé le tournage de la deuxième partie. J'avais imaginé une personne endeuillée, qui chantait seule dans un décor épuré avant d'introduire le piano, et ainsi « invoquer » une deuxième voix dans le monde des souvenirs. Pour la tenue, j'ai associé ma robe noire de chez VessinA, contenant une découpe au niveau du décolleté, avec un corset de cou de chez Haizea. Je voulais évoquer l'uniforme YoRHa sans tomber dans un déguisement vulgaire du personnage 2B, et ma foi, je suis plutôt contente de l'effet obtenu.

Je me suis enregistrée la semaine dernière et me suis ensuite consacrée au montage, dont voici le résultat. En comparaison avec notre vidéo Gorgone, j'ai essayé de montrer davantage Marilyne durant les préparatifs, son énergie et son enthousiasme contagieux même en transportant un meuble lors d'une excursion en forêt, ainsi que quelques détails des véritables tableaux que sont ses photographies.

Maquillage, photographie, scénographie : Marilyne Dugé

La vidéo est également disponible en HD sur YouTube.

07
Aug
2023

La sablière de Couternon

Cela fait des mois, peut-être même plus d'un an, que je suis en contact avec Eric. Je ne sais plus laquelle de nos connaissances communes a permis le premier message, toujours est-il que j'entendais régulièrement parler de lui ; il a initié à la pose plusieurs des modèles que je côtoie, et le premier photographe est toujours mémorable pour un modèle.

Nous avons enfin pu nous rencontrer en juin dernier. Mon compagnon étant parti en Bretagne pour le Hellfest, j'étais exceptionnellement libre un dimanche. Coïncidence, Eric avait publié une annonce pour une séance photo ce weekend-là. Ayant tardé à la voir, et donc à y répondre, je pensais davantage lui renouveler mon intérêt que m'engager dans une séance improvisée, mais Eric m'a choisie.

Pour l'organisation, il m'a envoyé des images d'inspiration bohème et quelques mots clés. J'ai assez peu de vêtements clairs, mais j'avais une robe lacée en coton écru qui n'avais encore jamais servi en séance. Je l'avais achetée d'occasion sur Vinted, la vendeuse la décrivait comme une "robe de pirate". J'ai complété la tenue par un kimono fleuri, lui aussi d'occasion, ainsi qu'une couronne de fleurs séchée acquise pour la séance Louve.

Nous avons fonctionné de la manière qui me met le plus à l'aise lorsque je suis modèle : Eric me proposait un itinéraire, des décors et de premières idées de poses, je proposais des détours et des variations en retour. Alors que nous sortions de la sablière, j'ai vu un arbre couvert de lierre à l'ombre, et Eric a accepté de tenter quelques portraits d'inspiration elfique. Puis sur le chemin vers le champ de blé, j'ai cueilli quelques fleurs sauvages.

Ce que je retiens en premier d'Eric pour cette rencontre, c'est sa générosité. Chaque instant a été un moment de partage, à commencer par la découverte de la sablière de Couternon. Nous avons échangé nos points de vue sur la photographie, sur la technique et la démarche artistique, sur la partie humaine aussi, en particulier la pédagogie.

Sur tous les charmants spots qu'offraient la sablière et ses alentours, mon préféré a été le champ de blé. Cela peut sembler curieux car c'était le plus exposé à la chaleur et que nous étions trop loin l'un de l'autre pour communiquer oralement, mais c'est là que je me suis le plus lâchée.

Je suis pleine de gratitude pour cette jolie journée, et les nombreux clichés pour m'en souvenir.

Photographe : Eric Monnier

19
Jul
2023

Gorgone

Un jour où j'accompagnais Marilyne à Action, en passant devant le rayon des jouets pour enfants, je l'ai vue faire un petit stock de serpents de toutes les tailles en évoquant un projet de coiffe Méduse. Et alors qu'elle la confectionnait, elle m'a demandé si je voulais être sa modèle pour présenter cette coiffe. J'ai évidemment dit oui. La figure de Méduse est une source de fascination et de questionnements depuis mon enfance, où est née ma passion pour les mythologies des grandes civilisations de l'Antiquité.

Méduse est une victime à la fois banale et emblématique du courroux des déités gréco-romaines, déclencheurs d'un nombre incalculable de tragédies sans que l'on ose en défier le sens de la justice. Ces narrations peuvent sembler délirantes à conter autant de souffrances gratuitement infligées, inutiles. Mais peut-être est-ce justement en baignant dans cette acceptation du Destin, aussi cruel soit-il, que nos prédécesseurs ont pu donner naissance à de puissants mouvements philosophiques, prônant l'abandon de la vaine tentative de contrôler ce qui nous échappe... c'est-à-dire presque tout.

En cherchant une tenue pour la séance, je suis tombée sur un de mes costumes de scène, dont le motif serpent a été une évidence. Puis, en discutant du reste de l'accessoirisation et des poses avec Marilyne, les yeux rivés sur mon costume et les photos de la coiffe... j'ai eu l'idée de créer une petite chorégraphie de tribal fusion, qui s'inscrirait dans une sorte de vidéo backstage améliorée, documentant un petit peu nos savoir-faire respectifs. J'étais à la fois excitée et terrifiée par ce concept, qui présentait pour moi de nombreux défis techniques, à la fois en vidéo et en danse, mais je visualisais déjà des snake arms sur Medusa's Path de The Prodigy. J'ai fait part de mon idée à Marilyne, de manière certainement confuse dans la mesure où je n'avais rien de ressemblant à lui montrer en exemple... mais elle m'a donné sa confiance, et son feu vert.

Durant les deux semaines qui ont précédé la prise de vue, je me suis concentrée sur la chorégraphie. Mes capacités ayant beaucoup souffert de ma diminution physique globale d'il y a 3 ans, il fallait renoncer au niveau auquel j'étais autrefois habituée pour pouvoir exécuter proprement quelque chose. Au final je suis partie sur un enchaînement de mouvements basiques, mais je me suis infligé deux difficultés.
La première, c'est que les trois parties dansées sont presque identiques, mais ce sont précisément leurs infimes différences qui compliquent grandement leur mémorisation isolée !
La seconde : tous les danseurs connaissent le désarroi en passant de la répétition devant un miroir à la scène, eh bien c'est pire en retirant absolument tout repère spatial avec les yeux fermés... Mais en raison du pouvoir pétrificateur de leur regard, je tenais à la symbolique des Gorgones n'ouvrant les yeux qu'à la toute fin, juste avant l'affichage d'images statiques.
Alors c'est ce à quoi j'ai consacré une heure tous les jours durant les dix jours avant la prise de vue : exécuter les trois chorégraphies les yeux fermés, en me filmant pour me corriger.

Le jour de la prise de vue, il faisait chaud. Terriblement chaud. Comme d'habitude avec Marilyne, le maquillage a tenu les cinq longues heures de cette séance, de 16h à 21h. Nous étions épuisées, et pleines de doutes quant à l'exploitabilité des rushs avec un boitier que nous n'avions encore jamais utilisé. Aujourd'hui, avec cette vidéo, je suis ravie d'exposer la qualité du travail minutieux de Marilyne avant toute retouche. Et je la remercie infiniment pour sa confiance renouvelée.

Coiffe, maquillage, photographie : Marilyne Dugé

La vidéo est également disponible en HD sur YouTube.

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